arbustes du jardin de La Rose Verte

mercredi 3 décembre 2014

Ah la vie n’est pas simple…



Surtout je trouve que la gérer via l’informatique me convient de moins en moins, je me débats avec un nouvel ordinateur et pas de la même espèce que les précédents et puis j’ai vieilli , c’est sûr mais n’empêche que je vous dis que ça m’agace grave. 
Pourtant comment s’en passer… pour partager un petit bout de ma vie , un peu plus loin que la dernière maison du village. Village d’ailleurs bien mal relié à internet, nous resterons je le crains des citoyens de seconde zone pour le reste … de mon temps, ça c’est sûr! Après avoir vécu dans les commodités de la vie de banlieue parisienne, j’aurais bien aimé les emmener sans les inconvénients qui vont avec dans ma Catalogne d’amour, mon cher pays d’adoption.
Eh oui, je l’aime malgré les sautes d’humeur si brusques du climat , malgré le vent 4 jours sur 5, malgré la sécheresse incoercible, la pauvreté du sol, les pluies diluviennes.  
Justement le weekend passé, ça a chahuté dur, je n’avais vu, depuis 15 ans, tomber autant de pluie en si peu de temps, dégâts matériels très mineurs pour nous mais  dans la tête ça a chahuté dur.
Nous retrouvons peu à peu le bleu si profond de notre ciel, le petit frisson désagréable de la tramontane glacée dans le cou et le soleil présent presque tout l’hiver. 
Quittes pour la peur, certains ont été beaucoup moins chanceux que nous.
Il n’en reste pas moins que j’étais aidée et très bien, l’amitié était là, sans qui rien ne se construit, rien ne se surmonte.
J’avais reçu quelques jours auparavant un bouquet… d’une amie de loin. Un bouquet juste pour me rappeler son amitié, sa présence à mes côtés, même si nous ne nous voyons que très peu et échangeons justement par  internet régulièrement et par le téléphone aussi un peu moins. 
Pour les vraies amitiés, la fréquence des échanges importe assez peu, il y a un minimum bien sûr mais le sentiment qui unit deux amis est là, où ne l’est pas… et il suffit.
Durant tous ces jours difficiles, j’ai contemplé ce bouquet que je n’aurai pas choisi différent , ravissant et tendre et j’y ai puisé la force de faire face en restant très sereine.
Pourtant des bouquets, je n’en fais jamais avec les fleurs du jardin, je vais admirer les fleurs vivantes qui dansent dans le vent et cela me suffit mais j’ai un grand jardin fleuri maintenant cela n’a pas toujours été le cas!
Je suis restée de longues années en appartement sans les moyens de m’offrir , même une simple rose. Parfois il y avait un vase avec des glaïeuls ou des iris, des dahlias…, venus des jardins de mes parents. Mes enfants m’ont gâtée aussi … je n’ai pas oublié.
Depuis quinze ans, je reçois très régulièrement des bouquets que m’offre mon Amour, j’en ai souvent et régulièrement, des somptueux ou des tous simples, je les adore également et mesure ma chance!
Lorsque je vis un bonheur, quel qu’il soit, je le partage, il en est augmenté. 

Ainsi donc voilà cette délicieuse composition florale , témoignage d’amitié sincère et fidèle, qui m’a tant soutenue. Des mercis, on en dit jamais assez et souvent ils restent impuissants à décrire toute la joie que l’on ressent… que chaque photo ajoutée soit mille remerciements! 


Naturel et sophistiqué à la fois


                                Sur fond d'éléments très simples, la grâce des roses, la classe des orchidées

                                         



Le rose pimpant, le vert anis lumineux et gai. 



Dans la pénombre engendrée par les bruyants rideaux de pluie, ces beautés ont illuminé non seulement le séjour mais mon coeur aussi.