arbustes du jardin de La Rose Verte

vendredi 28 avril 2017

L'une s'en va et l'autre s'en vient

 L'une s'en va et l'autre s'en vient


Le jardin existe depuis environ quarante ans, celui qui l'a débuté avait planté une longue allée de rosiers à grosses fleurs hybrides de thé, venant tous de la pépinière Delbard qui tenait alors le haut du pavé.
En l'an 2000, quand je suis arrivée, ils étaient délaissés depuis bien des années et en très mauvais état, j'ai réussi tant bien que mal à leur redonner 17 ans de vie mais depuis l'année dernière, certains s'essoufflent progressivement ou pire s'éteignent brutalement comme 'Camara' , un rosier très rouge, difficile à photographier de manière contractuelle, (il est censé être vermillon) peu parfumé, peu florifère mais qui savait accrocher la lumière comme personne. Je n'ai rien remarqué lors de la taille de fin d'hiver, simplement il n'est pas reparti... et va donc être arraché. Il est trop tard en saison et si je le remplace, ce sera l'automne prochain et je ne suis pas sûre d'avoir envie de réintroduire ce type de rosier qui de loin n'est pas mon préféré. 

Les rosiers qui poussent le plus facilement ici et sont increvables, les seuls que je suis pratiquement sûre de pouvoir chérir jusqu'au bout de ma vie de jardinier sont les rosiers anciens et particulièrement les rugosa et les moschata.
La vie des rosiers actuels se compte en quelques dizaines d'années au maximum et certains hybrideurs avouent une longévité bien moindre pour leurs obtentions, cela donne à réfléchir.
Je pensais naïvement que tous les rosiers modernes pouvaient durer plusieurs générations , j'ai des exemples précis... justement des Delbard, ceux qui poussaient dans le jardin de mon grand-père et poussent encore mais ailleurs en ayant supporté fort bien une transplantation après 30 ans de bons et loyaux services. 

Mais cette période là est bien terminée. 


Je viens de planter en 2016 un nouvel Austin obtenu en 2014 bardé de médailles ' The Lady of the Lake' , un joli petit liane remontant de près de 4m quand même qui devrait se glisser dans les Banks lutea et leur prêter ses fleurs pour l'été.




C'est mon amie Natacha qui me l'avait conseillé et je lui dédie donc cet article. Comme elle le verra , il a démarré sur les chapeaux de roues et vient de me donner une première floraison... je crains de n'avoir pas eu le temps ou la présence d'esprit de la photographier à son apogée... en voilà pourtant les prémices qui sont très encourageantes non ?



J'essaierai de vous le montrer en pleine fleur dans les jours à venir, s'il a tenu suffisamment. Il est très jeune et a eu droit comme d'habitude à son quota de vent, de pluie et d'écarts de températures pour bien l'accueillir, il faudra qu'il s'y fasse.


Ainsi va la vie au Jardin de la Rose Verte, certains rosiers arrivent et d'autres s'en repartent... l'éternelle histoire douloureuse mais passionnante de tout ce qui a la chance d'être vivant! Longue vie donc à 'The Lady of the Lake'!!


3 commentaires:

  1. En arrivant chez mon mari, j'ai planté toute une rangée de rosiers Meilland, c'était la mode ces rosiers et ils étaient bien vigoureux mais les goûts ont changé et les rosiers sont allés ailleurs chez des amis ou dans un autre coin devant le tas de bois! Tu as eu raison de planter ce beau Lady of the lake!! Hihi Bisous Lina

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  2. Jolie trouvaille que de demander à un rosier de prêter ses fleurs à celui qui à terminer d'offrir les siennes!Sa couleur est douce et il semble avoir de belles étamines .

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  3. Il m avait également séduite mais il ne s est jamais plu chez moi, malheureusement

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